La saison 2023-24 de la Ligue de hockey virtuel de l'Outaouais n'est vieille que d'une dizaine de matchs et fait déjà l'objet de plusieurs surprises! Alors qu'une équipe est confortablement installée dans la chaise du conducteur sur cette grande route vers le Saint Graal du hockey, d'autres clubs ont saisi leur chance et déjouent tous les pronostics. En revanche, certains désirent probablement que le simulateur se réveille et que leurs statistiques se transposent en victoires. Inévitablement, les partisans d'équipes en reconstruction ne seront pas surpris de les voir occuper le bas du classement. Voici donc un classement des forces qui se base d'une part, sur une analyse de chaque équipe relativement aux statistiques (OV) de leur alignement actuel, puis de l'autre, sur ce que les équipes ont pu récolter en termes de victoires et de points au classement. L'analyse utilise uniquement les chiffres et n'est pas subjective. Néanmoins, les calculs utilisés diffèrent du classement par points et des moyennes d'OV, et resteront plus secrets encore que le secret de la Caramilk. Il est donc fortement prévisible que ce classement ne reflète pas la position des équipes au classement réel.
11 victoires, 0 défaite. Ça dit tout. Detroit mise sur un alignement très équilibré et les joueurs semblent avoir compris que l’union fait la force. Les Wings sont néanmoins ceux qui passent le plus de temps au cachot dans toute la ligue.
Les champions en titre n’ont toujours pas perdu en temps réglementaire et restent une équipe redoutable. Certes, McDavid est un bon atout, mais les joueurs jouent en équipe et s’inscrivent tous sur la feuille de pointage.
Les Golden Knights semblent toujours aguerris pour décrocher les grands honneurs et leur « lent » début de saison ne doit tromper personne. Ses adversaires ont trop profité de l’absence de production en surnombre (10 %, 28e).
Voilà une équipe que l’on n’attendait pas aussi haute au classement. Les Canucks viennent de détruire les Sharks 5-0 et continuent d’enfiler les victoires. Le trio canadien Tavares, Anderson et Johansen est une menace constante. Ce qui fait la différence? Les unités spéciales : un désavantage numérique de 91.67 % (2e) et un monstrueux avantage numérique de 40 % (1er).
Voici la deuxième équipe qui, sur papier, devrait se battre pour faire les séries, mais qui a élevé son jeu d’un cran. Joe Pavelski et Jamie Benn continuent de faire la pluie et le beau temps et ça semble encourager toute l’équipe.
Malgré une sévère correction hier, les Devils n'avaient pas perdu en temps réglementaire et demeurent une équipe ardue. La clé semble la discipline – elle se situe 3e dans toute la ligue.
Les Maple Leafs surprennent par leur excellente défensive. Ils n’ont accordé que 2 buts par match depuis le début de la saison et ont le meilleur désavantage numérique de la ligue (91.89 %). Dans la division la plus forte en cette saison encore jeune, ce n’est pas peu dire.
Robert Thomas est en feu avec 7 buts et 11 passes en 10 matchs, ce qui le place au sommet du classement des joueurs. Il ne pourra cependant tenir l’équipe au grand complet. Les Bruins se sont faits rosser 6-2 par les Panthers et ont su aller chercher la victoire contre les talentueux Maple Leafs, mais Thomas aura besoin de support.
Est-ce la fin de la disette sans séries des Coyotes? Les jeunes loups progressent bien et DeBrincat et Stützle ont beaucoup de responsabilités. Ils devront faire attention puisque leurs matchs sont très serrés (différentiel de buts de 0).
Voici une équipe qui tarde à obtenir des résultats concrets. Les Jets sont talentueux et forment une des organisations qui tirent le plus au filet; ce n’est qu’une question de temps avant de la voir consolider sa place dans l’échelon précédent. Toute l’équipe met la main à la pâte, mais un certain Kaprizov voudra certainement débloquer.
Les Rangers me font penser au Jets – équipe forte sur papier, début de saison lent. Les joueurs atteignent plus le gardien adverse que les autres formations, mais il faudra enfiler l’aiguille davantage, notamment en avantage numérique. Et Jack Hugues doit se réveiller.
Les Sabres réussissent à tirer leur épingle du jeu avec un début de saison au-delà des attentes grâce notamment à Claude Giroux et Jason Robertson. L’équipe est dans le rouge quant au différentiel de buts, mais c’est compensé par un excellent avantage numérique (3e dans la ligue).
Ottawa impressionne avec ses unités spéciales plus que décentes (9e pour l’AN et 7 pour le DN). Leur gardien Juuse Saros garde continuellement son équipe dans le match. Le duo Zacha-Konecky nous démontre également que leur chimie est explosive.
Les Capitals connaissent un bon début de saison et avec raison, en témoignent leurs 5 attaquants d’élite dans leur formation. La supériorité numérique est un domaine où ils excellent (26.67 %, 6e). Est-ce que le duo de gardiens formé par Korpisalo et Thompson pourra poursuivre sur cette voie? Pour l’instant, Washington n’a alloué que 19 buts en 9 matchs. À suivre!
Chicago forment une des bonnes organisations de la ligue et leur ratio de 5-4 est possiblement un peu décevant pour elle – même si positif. Aucun joueur ne semble vouloir se démarquer dans la colonne des points et les mises au jeu devraient être un point central lors des entraînements.
Il est évident, lors de la revue du classement et des informations sur ses joueurs, que San Jose n’est pas du tout là où elle devrait être. Une des lignes défensives les plus aguerries et le meilleur gardien au monde n’ont pas du tout fait le poids face aux autres formations en allouant 3.8 buts par match. Il est clair que les victoires viendront, mais le DG est sûrement entrain de maudire un certain Simon T.
Le Kraken a fait l’acquisition d’énormément de profondeur cet été, mais cette augmentation de talent ne s’est pas encore reflétée en termes de gains sur la glace. Seattle a toutefois gagné ses deux plus récents affrontements et compte tout de même 3 buts par match. Le coach devra donner un petit discours d’encouragement à son portier numéro un Frederik Andersen, lui qui déçoit en ce début de saison.
Les Panthers se glissent dans cet échelon grâce à leurs 6 victoires en 9 matchs malgré une formation statistiquement moins garnie par rapport aux autres équipes. La direction voudra conserver son désavantage numérique de 90.48 %, bon pour le 3e rang à ce niveau. Adin Hill tient merveilleusement le fort pour le moment.
Les Flyers se tiennent dans la moyenne côté OV et leurs résultats de 5-6 est probablement en deçà des espérances. L’attaque est au beau neutre et l’avantage numérique de 7.89 % est un des pires de la ligue. John Gibson connaît pourtant des sorties très honorables, mais il aura besoin d’aide.
Carolina a également une équipe qui se situe dans la moyenne et qui voudra tenter d’enfiler plus de victoires que de défaites. Là où le bas blesse est dans le système défensif avec 37 buts alloués et un désavantage numérique de 77.5 % (27e). Tage Thompson et Anders Lee ne peuvent pas tout faire.
Montreal vient en 2e position pour l’écart entre les résultats attendus et les résultats obtenus. L’avantage numérique n’y arrive tout simplement pas (4.76 %, 32e) et il n’y a pas encore la chimie désirée dans les deux premiers trios. Le meilleur compteur des Canadiens est Max Domi, le 3e centre. Le deuxième? Jonas Siegenthaler, défenseur sur la 2e paire. Ouch. Il est clair qu’ils vont rebondir.
Les Ducks devraient se situer au haut de la moyenne dans le classement, mais ils volent plutôt bas en ce début de saison. Outre Montreal et San Jose, les Ducks sont une des équipes les plus décevantes puisque sur papier, ils ont tout pour gagner. Ils devront réorganiser leur désavantage numérique (74.19 %, 29e) et retrouver leur touche en attaque.
Columbus a fait l’acquisition de plusieurs bons joueurs, mais elles n’ont pas su trouver une aisance sur la glace. Voici une autre équipe qui devra faire mieux en désavantage numérique (74.36 %, 28e) si elle veut engranger les victoires.
Les Blues ont malheureusement eu le mémo que la saison avait commencé juste avant leur 5e match. Mais ça les a fouetté! Une malheureuse bévue de 6-5 contre l’équipe cendrillon de l’heure leur a coûté un point, mais lors de cette séquence de 4-0-1, ils ont un différentiel de but de 9 buts (21-12). Est-ce qu’ils continueront sur leur lancée?
Le Colorado a tout pour se mêler aux plus grands de la ligue, mais tarde à éclore. Les joueurs devront trouver une façon d’enfiler l’aiguille de façon plus constante, mais leur plus grand projet devra être d’aider Vanecek sur le désavantage numérique (72.41 %, 31e). Le talent est là, il faut seulement le transposer sur la glace.
Les Kings sont en recherche constante d’identité. Tantôt en reconstruction, tantôt en quête de la Coupe, les joueurs ont quand même su maintenir un ratio de .500 après 10 matchs. Sur le long terme, statistiquement, ce n’est pas viable, mais les deux premiers trios de l’équipe veulent nous faire mentir. C’est une équipe qui tire abondamment au filet et qui peut jouer les trouble-fêtes.
Voici une autre des formations qui ne devraient pas se trouver à cet endroit. Le Wild doit retrouver ses repères à l’attaque, elle qui arrive à compter 3 fois par match tout au plus, sauf dans une défaite de 6-5 contre les Devils. Le premier trio ne peut pas gagner les matchs à lui seul.
Nashville n’a malheureusement pas une équipe forte sur papier – du moins cette année – mais a réussi à piquer notre curiosité avec de grosses victoires pour lancer la saison et un ratio positif. La blessure de Cole Caufield fera mal à l’alignement, mais celui semble se serrer les coudes pour parvenir à faire suer ses adversaires.
Les Oilers, tout comme les Blues, ont commencé leur saison sur le tard, mais regrimpe tranquillement. Le manque de production offensive et le pire désavantage numérique de la ligue (63.16 %) devront être à l’ordre du jour pendant les entraînements.
Le Lightning est à cette position à cause des OV. Il faudra savourer chaque victoire, car lorsque les grandes équipes retrouveront le droit chemin, il se fera écarter. Il faudra faire mieux en avantage numérique (10%, 29e), mais la tenue de Namestnikov et du gardien Campbell sont à ne pas négliger.
Pas de cachette, New York a tout fait pour signifier aux autres équipes que les Islanders ne seront pas de la danse printanière cette année. L’équipe a fait une vidange pratiquement complète et ne sortira pas de cet échelon. À l’an prochain! Mention honorable à l’avantage numérique de 27.27 % (5e).
Calgary n’a pas réussi à faire sourire ses partisans cette année et le problème vient de l’attaque : 8 buts en 10 matchs. C’est… peu. L’équipe pourrait donner du fil à retordre aux autres équipes, mais l’absence de portier de calibre NHL lui nuit beaucoup.